Les collections étrusques en France – Colloque mardi 11 février, 14h-18h, Centre Dominique-Vivant Denon, Porte des Arts et mercredi 12 février, 9h30-17h Bibliothèque nationale de France-site Richelieu.
Les musées français conservent de nombreux et importants objets provenant d’Étrurie et des autres régions de l’Italie pré-romaine. L’acquisition d’objets étrusques et italiques résulte aussi bien de la curiosité de voyageurs et archéologues occasionnels que de la passion de grands collectionneurs, en particulier au XIXe siècle, qui ont chacun à leur manière contribué à définir progressivement les spécificités des cultures matérielles étrusque et italiques par rapport aux productions grecques et romaines. Le colloque entend dresser un panorama de ce patrimoine souvent méconnu.
Olpé étrusque à figures noires, 4e quart du VIe siècle av JC, BnF, département des Monnaies, médailles et antiques, De Ridder.82
En 2022, le cycle de conférences « De la fouille à l’écriture de l’histoire » s’intéresse à l’archéologie des écritures anciennes. Six conférences au cours desquelles archéologues, historiens, épigraphistes présentent leurs recherches en cours, revenant sur l’histoire des déchiffrements et racontant l’histoire et l’évolution de ces écritures et ce qu’elles peuvent dire sur les sociétés qui les ont inventées et utilisées.
Découvrez comment l’Histoire s’élabore au fil des fouilles, de l’étude des objets ou des textes à travers la rencontre avec ceux qui l’enrichissent chaque jour par leurs recherches. Ce nouveau rendez-vous est consacré à l’actualité de la recherche autour de l’archéologie des ports.
Philippe Cluverio (cartographe), Henri Le Roy (graveur), carte imprimée : Etruriae antiquae descriptio, 1624. BnF, département Cartes et plans, GE BB-246 (XII, 84)
Comment l’archéologie permet-elle d’écrire l’histoire ? En quoi les fouilles et l’étude des artefacts continuent-ils à renouveler la connaissance des historiens ? Le cycle de conférences 2021 “De la fouille à l’écriture de l’Histoire” de la Bibliothèque nationale de France s’intéresse à l’archéologie des ports. Un événement à suivre en ligne en streaming ou sur place quand le contexte sanitaire le permet.
Cette statuette, de l’époque étrusque, nous accompagne en ce mois d’août, synonyme d’otium pour certains et de labor pour d’autres. Reconnaissable à ses oreilles de capridé et à sa queue de cheval ramenée vers l’avant, ce satyre buveur tenait à l’origine un canthare dans la main droite.
Le satyre apparaît dans l’iconographie étrusque dès le VIe s avt JC, participant à des scènes de danses et de fêtes. Il devient par la suite une figure habituelle du décor des vases attiques, aux côtés de Dionysos.
Cette statuette fait partie d’un lot de bronzes antiques ayant appartenu au Vicomte Hippolyte de Janzé et donné en legs à la Bibliothèque nationale en 1865.
Il est actuellement conservé au département des Monnaies, médailles et antiques.
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